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L'Impresario de Smyrne


L’Impresario de Smyrne, écrit par Goldoni, a réalisé ce mardi 26 Janvier sa première au Montansier à Versailles.

Nous sommes au XVIIIème siècle. Venise, qui abrite les plus grands chanteurs d’opéra de l’époque, est le théâtre d’un événement rare. En effet, un sultan turc a débarqué avec un but : monter un prestigieux opéra. Son projet est donc de composer une troupe faite des meilleurs chanteurs afin de les ramener à Smyrne, sa ville natale. Se bousculent alors auteurs et interprètes, emplis de joie par la perspective de nouveaux contrats.

La pièce débute sur un jeu de lumière original : les acteurs sont de dos et reçoivent les acclamations du public. Captivé par le jeu des lumières, on s’attend alors à une pièce recherchée, à l’image de son décor.

En effet, notre attention est tout de suite attirée par la splendeur des costumes et l’ingéniosité des décors. Les comédiens nous emportent également par la puissance de leur jeu d’acteur. Les personnages sont attachants, mais le caractère des femmes est par ailleurs moins développé que celui des hommes et trop dissimulé. Leurs paroles et leurs actes sont récurrents, de plus l’intrigue principale est plutôt prosaïque.

La pièce a accueilli de nombreux acteurs connus, tels que Catherine Jacob, formidable dans son rôle de diva, ainsi que Bernard Alane, le comte, personnage expliquant aux actrices qu’ils devront se battre pour le rôle de la « Primadona ». Cette pièce est donc une sorte de « casting » pour un rôle d’opéra. Mais, même ayant adoré cette pièce, je suis encore perplexe : Pourquoi les « chanteur d’opéra » n’ont pas chanté une seule note ?

Pour moi, c’est le point négatif de la pièce, mais je n’ai rien à redire sur le reste : l’histoire, certes on s’attendait à la fin mais c’était voulu par l’auteur, les décors amovibles qui permettaient de changer de lieu en fonction de leur position, la musique de fond (sans parole, toujours)…

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