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Les Cavaliers par Eric Bouvron, d'après le roman de Joseph Kessel


Une question posée par Mme de Pas, notre professeur d’Histoire-Géographie nous revenait à l’esprit avant le début de la pièce :

« Comment recréer l’intensité des steppes afghanes ? »

Et bien après avoir vu la pièce nous pouvons enfin vous répondre. Le pari posé par Eric Bouvron a été relevé : par la musique, par l’odeur et par la lumière. Toute cette ambiance et ces sons ne seraient rien sans Khalid K., le bruiteur qui a été capable de nous envoyer en Afghanistan. C’est alors que Ouroz, son concurrent, son père, son grand-père, son serviteur, sa servante, la tentatrice, l’infirmière, le chien, le messager, le berger ainsi que le mystérieux aïeul de tout le monde ont tous été joué par nos trois fameux acteurs, capables d’interpréter tout type de rôle, des plus courageux aux plus saugrenus. Dans ce fameux récit, de simples tabourets s’animent pour devenir de majestueux chevaux de course.

Ces quatre comédiens nous racontent avec précision la fabuleuse épopée d’Ouroz, le fils d’un grand champion de Bouzgachi, voulant reprendre le flambeau. Hélas, je dis bien hélas, Ouroz fait une chute lors de l’épreuve qui, dans tous les cas, aurait marqué un tournant dans sa vie. Cette fameuse chute lui coûte la victoire. Pour laver son honneur et faire disparaître la honte qui pèse sur lui et sa famille, Ouroz s’en va, accompagné de son plus dévoué serviteur et de Jehol, son fidèle destrier, faire un long voyage. Dans leur périple, ils feront toutes sortes de rencontres, découvriront de nouveaux paysages et décèleront de biens tristes vérités.

Cette pièce, mise en scène avec originalité et talent, vous emmènera dans un monde d’aventures, de frissons, de romance mais aussi de trahison.

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